Haussette Bernard  Une certaine idée de la révolution apicole

Révision du: 06/05/2023

. Haussette Bernard ou Comment produire un meilleur miel

Abeille et Nature
Christine et Bernard NICOLLET
1124 Chemin des Harrivières bas
42460 Le CERGNE - France -
tel: +33/ 04.74.13.18.18
(le matin de préférence)
Siret: 50961572000018
- Vente Essaims d'abeilles
- Formation en Apiculture
- Vente Miel Biologique


Abdelrhanni présente les cadres prototypes de la haussette Bernard
© Présentation des cadres prototypes de la Haussette Bernard

. Une invention de plus au service du monde apicole

Cette photo a été prise en Mars 2015 à Rabat (Maroc) dans la toute petite menuiserie artisanale de Mr Mohammed. On peut voir qu'il s'agit d'une hausse de ruche langstroth coupée de moitié dans le plan horizontal. Mon ami Abdelrhanni est en train d'expliquer pour moi, l'importance d'ajuster la longueur et la hauteur des cadres, (tout cela hors plans cela va de soi puisque nous sommes en phase de prototype tout droit sorti de mon imagination.)
L'histoire toute récente pour cette "haussette" remonte deux années plus tôt, alors que j'avais oublié de retourner un nourrisseur Nicot en sortie d'hiver sur deux de mes ruches. L'aubépine cette année là était en avance ce qui fit que les abeilles s'en étaient donné à cœur joie pour rentrer de fabuleux nectar si riche en parfums.
Et, alors qu'habituellement cette miellée ne dure que quelques jours, Dame Nature leur offrit une prolongation exceptionnelle me prenant au dépourvu dans ma quantité disponible de hausses (je rappelle que je suis éleveur d'abeilles noires et non producteur de miel).
C'est ainsi que pour deux de mes colonies non équipées, les abeilles ont construit leurs rayons dans les nourrisseurs, rayons qui, inutile de le préciser, regorgeaient de miel.

Du constat à la réalisation

Pour le géotrouvetout que je suis, cette image fit "Tilt" et tandis que Christine tentait de me dissuader de me lancer dans une nouvelle invention, j'avais en tête d'aider les apiculteurs marocains à renouer avec le miel alors que leur production était en chute libre.
Après plusieurs tests réalisés avec des hausses Nicot à 10 cadres coupées par le milieu, je validais définitivement cette idée en l'adossant au principe même du fonctionnement d'une colonie d'abeilles. C'est donc avec mon ami Abdelrhanni de Rabat que nous sommes allés faire réaliser une toute petite hausse (petite en hauteur) chez le menuisier, qui imaginait une très belle opportunité à venir.
L'année suivante, c'est mon ami Abdessamad qui, après l'avoir utilsée avec le plus grand succès, allait la baptiser "Haussette Bernard". J'ai trouvé cela très drôle et du coup, j'en ai adopté le nom: "Haussette BERNARD".


Abdessamad lors du baptème des Haussettes Bernard
© Abdessamad et Bernard NICOLLET lors du baptème des Haussettes Bernard

Je jette l'éponge...

La haussette Bernard n'a rien à voir avec la "Food chamber" qui représente une très mauvaise copie de mon invention que je revendique mais que j'ai laissée dans le domaine public tout comme le cadre à jambage, etc.. Je n'ai pas baptisé celles-ci "cadre NICOLLET" ou "hausse NICOLLET", ce que j'aurais pu faire comme les inventeurs Dadant, Langstroth, Voirnot et tant d'autres en leurs temps qui ont breveté leurs inventions dans un but de commercialisation ou de royalties.
Depuis 2001, j'ai publié bon nombre d'articles (y compris en dehors de ce site), dans l'unique but d'aider les novices à faire leurs armes. Je n'attends rien en remerciements car il y a longtemps que ce monde s'éloigne de celui que j'ai connu jadis. Critiques, critiques et critiques... si encore elles pouvaient être constructives... les zorro des forums zéro en sont encore dans leur bac à sable au lieu de chercher l'unité et franchement, rien de nouveau sous le soleil car le détracteurs étaient fort nombreux dans les années 1875 si bien décrites par les Sagot, Delépine et ceux qui osaient vulgariser l'apiculture pour aider autrui.
Pourquoi, alors que vous êtes animé de la seule volonté de faire le bien pour la communauté apicole, des crétins (pour rester gentil et poli) cherchent-ils à vous dépouiller ? Par exemple, quelques années après la diffusion de mon cadre à jambage, une célèbre revue de l'abeille, publiait un article (signé d'un apiculteur) expliquant que le cadre à jambage aurait eu des origines anglo-saxones. Furieux de cette ignominie, j'ai pu joindre cet apiculteur-auteur en question afin de lui demander les références qui lui auraient permis d'écire cela, ce à quoi, il se contenta de me répondre: oui.... mais j'ai cru, j'ai pensé que.... désolé.."
Aujourd'hui, je vois la même chose se répéter avec la "food chamber".
Certes, n'ayant pas déposé de brevet (par ma simple volonté de servir, n'importe qui peut utiliser mon invention, la modifier et en faire ce que bon lui semble, y compris de commercialiser. La seule chose que je demandais et demande en échange, était de respecter le nom que je lui ai donné: ex. "Cadre à jambage", "Haussette Bernard" etc. Serait-ce trop compliqué ? A croire que oui
C'est pourquoi je salue et remercie ici la maison Icko-apiculture qui est une des seules, respectueuse et sensible à cela.
J'ai publié aux éditions du Puits Fleuri, un ouvrage intitulé "Donnez du sens à votre apiculture" dans lequel vous trouverez toutes les références et explications sur la haussette Bernard quant à son utilisation et mes recommandations.

Je suis profondément affecté par ces C... qui écrivent dans les forums en tentant de vous dépouiller de cette fierté d'avoir mis à leur disposition, des outils qui tendent à faire le bien, à libérer les abeilles de l'emprise qu'ont certains bouchers des abeilles ou des exploiteurs d'abeilles.
La haussette Bernard vous a sauvé la mise ? Pourquoi parler de "haussettes" dans vos écrits sans le nom "Bernard" ? Cela ,vous écorche-t-il ou vous en coûte-t-il ?
C'est pourquoi, devant cette non-reconnaissance, j'ai décidé de jeter l'éponge et ne publierai plus qui ne serve cette jalouse connerie. L'apiculture est en panne de nouveautés utiles ? Qu'elle s'en débrouille ! Elle ne m'a pas attendu pour exister, elle ne m'attendra pas pour sa suite. Quant à moi, je favoriserai celles et ceux qui me permettent d'exister et qui sauront garder ces transmissions aussi longtemps que Dieu me donnera vie.

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