L'Apiculture en France - par Bernard NICOLLET - Abeille & Nature -
Dernière révision du: 29/07/2016. Une Apiculture pour tous avec Abeille & Nature
L'Apiculture, un loisir ou une profession ouverte à tous
L'apiculture depuis quelques années à bien évolué. Elle se divise en trois catégories:
- - L'apiculture amateur ou de loisir
- - L'apiculture semi-professionnelle
- - L'apiculture Professionnelle
Mais avant de lire cette page, permettez-moi de faire un point sur la situation actuelle de l'apiculture en France.
- Quelle apiculture pour le XXIème siècle ?
En quelques chiffres, une étude statistique gouvernementale montre qu'en 2010, il y avait en France 12.000 exploitations apicoles possédant à elles toutes près de 800.000 ruches pour une
production annuelle de miel de 14.800 tonnes (Agrest Mars 2012). Soit une moyenne nationale de 18.5kg de miel par ruche. Dans ces statistiques, échappe bien entendu la catégorie des papiculteurs possédant moins de
10 ruches et dont la déclaration des ruchers est plutôt aléatoire.
Toujours selon cette étude, près de 40% des exploitations apicoles auraient disparu au cours des 10 dernières années alors que le nombre de ruches serait en augmentation assez significative puisque de 10 ruches en moyenne par exploitation dans les années 1970, elle serait actuellement de 66 par exploitation apicole !
Si on considère la chute de production de miel en France, la moyenne produite à la ruche est passée d'une quarantaine de kilos à moins de 20Kg. Le savoir faire de la production serait-il en voie de disparition ? Personnellement, je le crois volontiers mais il faut reconnaitre que les grandes cultures, tueuses d'abeilles ne sont pas étrangères à cette chute de production et sont directement responsables de cette baisse.
L'Europe (dans les décisions politiques) prend petit à petit conscience qu'il devient urgent d'interdire l'usage intensif des pesticides tueurs d'abeilles, mais n'est-ce pas une manière déguisée pour endormir le monde ? Je m'explique:
La commission européenne vient de prendre une mesure visant à interdire l'usage de certains pesticides à partir de fin 2013. Or, les cultures semées avant cette date ne feront que prolonger d'une saison cet usage et, sachant que cette mesure a été prise pour deux ans, nous ne verrons que très peu les effets positifs de cette décision.
Quand aux groupes phyto, les voilà à pleurer de leurs larmes de crocodiles, brandissant la sempiternelle menace du chantage à l'emploi, prétextant que ce seront 50.000 emplois qui disparaîtront si cette mesure est reconduite.. tiens donc ! On se contrefiche de polluer dès lors que des emplois "seraient" en jeu ?
Je me demande bien pourquoi à notre époque, avec les moyens dont nous disposons, pourquoi les labos n'ont-ils pas déjà trouvé de mollécules sélectives capables de préserver l'abeille ! Mais le pire de tout voyez-vous reste dans le déni, car bien que la quantité de pesticides (molécules actives) ait considérablement chuté, passant pour certains de 2Kg à l'hectare à quelques grammes, cela en dit long sur la puissance ce ceux-ci n'est-ce pas ? Alors, on voudrait faire croire que si les abeilles disparaissent, ce n'est pas à cause de ces pesticides ? Et bien dans ce cas, pourquoi continuer à en utiliser ?
Les agriculteurs dans l'ensemble, font taire leur consience de pollueurs et de tueurs d'abeilles.. En fait, ils ne veulent pas savoir car ils font partie d'un système qui au fond leur va bien tant qu'il y aura des subventions.
Bref, ce n'est pas Bernard NICOLLET qui résoudra ce problème, mais je l'espère une conscience collective visant à améliorer notre vie pour de bon, avec de vraies mesures. Le chiffre d'affaires qui sera perdu pour les grands groupes sera de toutes manières redistribué. Quant à ce chantage à l'emploi, méthode appartenant au siècle passé, ne pourrait-on pas considérer plutôt le nombre de vies humaines épargnées sans parler de l'amélioration de la santé publique dont les dépenses des assurances sociales seront au moins diminuées d'autant ?
Alors.. Quel avenir pour l'apiculture ? Je pense qu'il dépendra de vous de manière directe (voir l'étude ici)
- 1/ L'apiculture amateur ou de loisir
C'est avant tout entrer dans un monde merveilleux
passionnant et fascinant. Je vous recommande très vivement du reste,
de vous imprégner du plus beau film sur les abeilles en DVD intitulé
"Le Berger des Abeilles" et, pour prêcher pour ma paroisse, de mon livre intitulé "Comment débuter en Apiculture?" paru depuis peu aux éditions du Puits Fleuri.
J'ai étayé ce livre de 420 pages avec en option un coffret 2 DVD dans lesquels figurent de nombreuses explications qui ne sont pas toujours détaillées dans le livre parce qu'elles sont plus parlantes en vidéos.
Vous pouvez vous procurer ces exemplaires en cliquant sur un des liens des bandeaux ci-contre ou en cliquant ici.
L'apiculture "amateur" convient à toute personne désireuse de s'occuper d'abeilles pour en tirer un petit profit bien personnel: récolter leur surplus de miel.
Depuis 2010, la législation a subdivisé en 2 grandes catégories l'apiculture amateur en distinguant:
- L'apiculteur qui produit uniquement pour sa consommation personnelle et familliale.
Le nombre autorisé de ruches est de 8 ou 9 ruches (selon les départements). Dans ce cas, les
formalités obligatoires sont très réduites car elles consistent simplement en une
déclaration de détention de ruches auprès de la Chambre
d'agriculture de votre département. Celle-ci vous octroiera un
numéro d'identification nommé "NUMAGRIT" Ce numéro vous suivra aussi
longtemps que vous ferez de l'apiculture à moins que vous ne
changiez de statut ou abandonniez votre loisir. Cette démarche est
OBLIGATOIRE et gratuite même si les ruches sont dans votre propriété ou dans votre verger ou jardin. Je vous
conseille du reste à en faire la déclaration à votre assureur dans
le cadre de votre responsabilité civile, on ne sait jamais.. les
accidents n'arrivent pas toujours que "chez les autres". En
principe, il n'y a pas de surprime et au cas où, vous pourriez
obtenir gratuitement une assurance en vous abonnant aux revues
professionnelles comme l'Abeille de France ou Abeille et fleurs.
Enfin, pour rester dans la partie "déclarative", chaque année, vous
avez une obligation de déclaration de votre rucher quand bien même vous ne possédiez qu'une seule ruche. C'est une déclaration
que vous pouvez faire en ligne ici
Pour votre première déclaration, vous disposez de 30 jours à partir de l'acquisition de votre première ruche. Ensuite, vous ferez une déclaration chaque année directement en ligne. Cette déclaration doit avoir lieu
entre le 1er janvier et le 31 décembre et ne peut être modifiée dans le courant de l'année, même si votre nombre de ruches vient à changer (en plus comme en moins).
- L'apiculteur qui vend tout ou partie de sa
production personnelle.
Cette catégorie d'apiculteurs a beaucoup évolué et le système répondant mieux aux exigences de Bruxelles est en train de faire peau neuve notamment sur la fiscalité.
Ce chapitre est donc actuellement à la réécriture car les nouvelles mesures devraient entrer en vigueur à dater de septembre 2016.
Cependant, et uniquement à titre informatif, voici une esquisse des démarches qu'il fallait entreprendre jusqu'à ce début 2016
Quelque soit le nombre de ruches, il doit
demander à la chambre d'agriculture, une identification avec un n°
de SIRET. Il s'agit là d'un statut particulier à l'apiculture qui
vous autorise à ne vendre que vos propres produits. Vous n'êtes pas
autorisé à faire de l'achat revente comme dans le cadre d'une
entreprise commerciale. Il ne s'agit pas du reste d'un statut
d'entreprise commerciale mais une autorisation de vendre ce que
VOS Abeilles produisent. Si vous souhaitez faire plus tard un marché local ou une foire de Noël par
exemple, ce numéro de Siret vous permettra de le faire alors qu'un
numéro NUMAGRIT vous l'interdira.
Vous l'aurez compris, Qui dit "vente" dit "rentrées d'argent" par conséquent, à partir d'un certain nombre de ruches, vous devrez vous acquitter d'une
cotisation solidaire à la MSA (La Mutualité Sociale Agricole) et vous aurez une déclaration fiscale forfaitaire à déclarer dans
"autres revenus" de votre feuille de déclaration annuelle. En effet, le fisc français considère que le produit de vos rentrées
financières sont un revenu. Dans la réalité, il faut posséder un bon nombre de ruches pour sentir passer l'addition fiscale, par conséquent, que
cela ne vous dissuade pas d'entrer dans le jeu car le coté passion des abeilles prévaudra largement sur les quelques euros à payer par ruche. Comme nous ne sommes pas égaux devant l'impôt selon que nous habitions
Nantes ou Monaco, Brest ou Besançon, chaque département fixe le montant forfaitaire à déclarer chaque année.
Dès lors que vous entrez en apiculture avec une identification Siret, je vous conseille vivement de vous
inscrire au GDSA (Groupement de défense Sanitaire Apicole) rattaché à votre lieu de résidence. De toutes manières, vous obtiendrez tous
les renseignements nécessaires auprès de votre antenne de la chambre d'agriculture attachée à votre lieu de résidence.
Donc, est-il utile de le souligner, vous aurez à remplir un formulaire de déclaration d'existence de vos ruchers (Cette déclaration peut être
faite en ligne également ici
Quelque soit votre choix, surtout que cela ne vous décourage pas pour entrer de plain pied dans notre monde vraiment à part !
Une fois ces démarches accomplies, vous serez tranquille et surtout en règle et vous pourrez vous adonner à votre loisir en toute quiétude !
Une étape pas moins importante attend l'apiculteur débutant et la réponse à ces question est un vrai parcours du combattant:
- - Où acheter des ruches avec des abeilles ?
- - Faut-il privilégier une race importée ou bien une race endémique ?
- - Je n'y connais rien.. comment apprendre sans envoyer mes abeilles et mon portefeuille dans le mur ?
- - etc...
Ces questions comme tant d'autres sont justement l'objet de ce site internet mais surtout de mon livre que vous pourrez bouquiner à tout moment..
- 2/ L'apiculture semi-professionnelle
Il s'agit là d'une formule un peu bâtarde qui débute à partir de 200 ruches et jusqu'à 399. En effet,
la MSA considère que vous n'êtes pas un pro en-dessous de 400 ruches
car vous ne pourrez pas vous sortir un salaire minimum constant.
Ce statut néanmoins n'est pas le plus intéressant même si vous bénéficiez
d'un statut social (employé, retraité, chômeur etc..) En principe,
vous ne pourrez pas bénéficier d'un système d'imposition au réel car
il y a de fortes chances que votre chiffre d'affaires n'atteigne pas
le minimum requis.
Cependant, ce statut, sous certaines conditions vous ouvre un certain nombre d'aides agricoles
(reconversion professionnelle, droit à la formation, subventions
européennes etc..)
Personnellement je le juge tout à fait inutile et si vous êtes dans le domaine des 200 ruches il vaut mieux
rester en catégorie "amateur" avec un numéro de Siret, ou bien carrément franchir le pas en passant en apiculture professionnelle dont le
plancher est de 400 ruches.
Je pense d'autant plus cela car tant que vous êtes amateur, vous êtes apiculteur à titre nominatif. Rien n'empêche votre conjoint de posséder légalement 199
ruches Vous aurez certes votre déclaration annuelle sur les revenus mais vous n'entrez pas dans le monde des cotisations sociales, TVA ,
charges etc.. En contre partie, vous ne pouvez rien déduire de vos frais de gestion, gas-oil, investissements etc.. Selon le
département où vous demeurez, il faut s'assoir et calculer pour
savoir si vous avez intérêt à rester dans ce statut ou passer du
coté des pros ou bien à l'inverse rester dans le domaine amateur et vivre mieux qu'un pro. Cette décision est un libre choix dans lequel il faut bien tout peser, surtout les premières années où les investissements
matériels sont conséquents.
D'autre part, supposons que l'investissement de base ne représente pas pour votre épargne un problème majeur, cela requiert une bonne formation
à la base. Personnellement je vous déconseille un démarrage aussi rapide quelque soient vos moyens. Comme je l'indique sur ce site et
l'explique en détail dans mon cours d'apiculture par internet, vous
devez impérativement avoir l'expérience de la conduite sans casse
d'un premier rucher sur une période minimum de trois ans (dans le passé, je disais deux ans, mais c'était sans compter sur la terrible épreuve du renouvellement des reines). Franchir ce cap
et ne pas tenir compte de cette supplication, c'est aller d'avance
droit dans le mur ! Vous aurez peut-être la chance du débutant la
première année, mais la deuxième ou la troisième année, il y a fort
à parier que votre château de cartes s'effondre.
D'autre part, il faut penser et réfléchir sérieusement à la distribution de votre
production et comment allez vous vous y prendre . Vente Directe ?
Ventes par les grossistes, GMS ?
Encore une fois, il ne faut pas rêver ! Si c'était aussi facile, tant d'apiculteurs ne renonceraient
pas chaque année en jetant l'éponge. Si vendre un kilo de miel plein pot est relativement facile, il en sera tout différemment quand vous dépasserez vos 2 ou 3 premières tonnes. Pour monter en puissance et tout
faire bien concorder, il faut 5 années et gare à ceux qui prendront les raccourcis !
- 3/ L'apiculture Professionnelle :
Peut-on vivre de l'apiculture aujourd'hui ?
Bienvenue dans le monde des pros ! Vous avez donc franchi toutes les différentes étapes du parcours du
combattant et vous maîtrisez parfaitement les différentes techniques
d'élevage tant des reines que des essaims. Vous avez de beaux
ruchers statiques dans lesquels vous réalisez votre élevage
d'essaims destinés au remplacement de ceux qui doivent être changés,
vous bénéficiez d'emplacements pour vos transhumances, avez acquis
le matériel d'apiculture pour la miellerie et l'équipement de logistique, ainsi que vos moyens de
déplacements: camion, remorque ou 4x4 remorque etc.. etc.. Bravo et Chapeau bas !
Si l'apiculture était une activité relativement stable dans le monde
pro jusque dans les années 75, elle a profondément changé ! La
production moyenne de miel à la ruche a été divisée pratiquement par deux, voire trois dans certaines régions, alors
que le travail n'a pas suivi une même baisse d'intensité au prorata. Certes, il y a maintenant
d'excellents moyens mécaniques tant pour assurer les récoltes que
pour le travail en miellerie Mais les apiculteurs pro d'aujourd'hui
ont en plus à lutter contre les pesticides et les maladies des
abeilles. On s'entend à dire que le taux moyen de mortalité des
colonies en France est de l'ordre de 30%
Quel salaire pour quel labeur ? Certes, il ne faut pas compter son temps et pendant six ou
sept mois de l'année, on ne touche pas terre ! Tout juste le temps
de se prendre une douche le soir, manger un petit bout et se coucher
à point d'heure pour être debout dès le lever du jour le lendemain
matin. Quant aux petits câlins, vous ne pourrez guère compter sur eux que les jours d'orage ou de pluies et encore ! ;)
Alors bien sûr, on est en live avec la nature mais à quel prix ? Seuls les plus accrochés maintiennent le cap. J'ai personnellement connu
plusieurs apiculteurs qui ont foncé tête baissée (je crois en faire
partie et c'est pour cette raison que j'ai ouvert ce site internet - pour que vous ne viviez pas les mêmes galères). Combien d'apiculteurs parvenus à la fin de la 3ème année, ont mis la clé sous
la porte. "Adieu veau, vaches cochons couvées disait la fable".
Avec les bouleversements climatiques, les abeilles ont de plus en
plus de mal à s'adapter et deviennent de plus en plus vulnérables.
Il faut par conséquent autre chose qu'une passion de débutant pour
embrasser le monde de l'Apiculture Professionnelle. Du reste, je
vous encourage si vous souhaitez vous lancer dans cette catégorie de
l'apiculture à répondre à mon petit questionnaire que vous trouverez sur ce site sous la rubrique "Formation" -> "Reconversion professionnelle.
En apiculture pro, vous pourrez soit opter fiscalement pour
une imposition au forfait soit pour une imposition au réel. Dans
tous les cas, vous entrez dans le monde de l'entreprise agricole.
Les investissements en terme de matériel d'apiculture sont lourds.. très lourds et ne pensez pas que votre extracteur à 12 cadres suffira. Si quand bien même toute la famille donne un coup de mains, il faudra quand
même un minimum d'équipement pour votre miellerie sans parler de la place nécessaire.
Vous devrez certainement passer par une phase d'emprunts ?! (à moins que d'avoir gagné le loto ou la super prime de licenciement)
Quelle est la meilleure formule si tant est que l'une soit meilleure
que l'autre ? Seul l'établissement d'un bon business plan, étayé par un professionel de l'apiculture pourra
vous guider et vous éviter de commettre des erreurs. Ceci dit (et
tous les pros vous le confirmeront): c'est le plus beau métier du
monde !
Aujourd'hui, ce beau métier se mécanise et les
investissements sont très lourds comme je viens de le souligner. Si un minimum de celui-ci n'est pas
réalisé, on est dans ce cas obligé de faire appel à de la main
d'œuvre. Malheureusement, avec les salaires et charges sociales, il
devient très difficile d'entrevoir des possibilités allant dans ce sens. Oh ce n'est pas le travail qui manque pour embaucher: c'est plutôt la rentabilité ! Et oui, là aussi, dans notre merveilleux monde, il nous faut hélas parler de rentabilité si vous ne voulez pas entrer dans les em...
Il faut par conséquent augmenter considérablement le nombre de ruches avant
d'embaucher son premier salarié. Je pense pouvoir affirmer qu'il
faut pratiquement doubler le nombre minimum de colonies et passer de
400 à 800 ruches. Entre les deux, vous serez très mal à l'aise si vous ne bénéficiez pas de l'aide absolue de votre conjoint ou des enfants (ados). Là, la passion sera mise à rude épreuve et les
règles du business vont entrer en action si ce n'est déjà fait depuis longtemps.
Existe-t-il une autre solution ?
Je le pense, en affirmant
qu'il faut trouver "une niche" Une niche, c'est un créneau
spécifique, quelque chose de spécial. Par exemple, trouver le moyen
de valoriser ses ventes: Pour le miel ce sera peut-être dans la
qualité de sa spécificité pour ne pas être en concurrence avec des
miels d'importation, Vendre des essaims de qualité, vendre des
reines de sélection fécondées etc.. etc.. il faut trouver votre niche
Certes, il n'y aura pas de gros salaires à la clé mais je pense que
l'enjeu en vaut la chandelle. D'autre part, je pense également que si vous pouvez rester
salarié pendant 3 ans et prenez le temps de fonder votre future
activité sur des acquis solides dont une bonne connaissance des
règles de base, de bons essaims dès le départ et des ruches avec emplacements qui
tiennent la route, il n'y a pas de raison valable d'échouage. Ainsi,
vous vous donnez les moyens de votre montée en puissance qui,
elle-même, confortera votre expérience.
Souvenez-vous de mon conseil: Vous gagnerez des années en venant vous former dès que
possible à l'apiculture. Bien sûr, on peut apprendre à conduire sans une auto-école, mais qu'en sera-t-il des règles de sécurité ? En apiculture c'est un peu la même chose: il y a ceux qui veulent se débrouiller
seul et il y a ceux qui préfèrent apprendre pour ne pas commettre d'erreur (ou le moins possible). Commencez par un de mes stages de formation apicole
de début de saison ! A tous, apiculteurs primo-débutants, débutants ou amateurs, je vous souhaite la bienvenue dans notre monde de passion: l'Apiculture !
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