La Mortalité hivernale des abeilles - par Bernard NICOLLET - Abeille & Nature -
Date de révision de la page: 25/10/2024Vos abeilles victimes d'un hiver meurtrier ? Lisez cette nouvelle page en cliquant ici !
. Disparition des Abeilles: La Mortalité Hivernale
Depuis une bonne vingtaine d'années maintenant, il n'est pas un jour qui passe sans que nous entendions parler de mortalité des abeilles. Ne pas être au courant est chose impossible à moins de s'appeler... autruche, et encore !
Le raccourci un peu trop facile des pesticides pointe immédiatement l'agriculture du doigt oubliant que le particulier la dépasse allègrement! Il n'y a qu'à regarder les rayons des magasins "verts" pour se rendre compte que nous avons la phobie des insectes, des rongeurs, ... des "nuisibles", mais également la phobie des "mauvaises herbes", ce qui fait que la plupart ont recours à ces produits tueurs de quelque chose (suffixe cide).
L'agriculture certes, le jardinier certes, mais pas seulement !
En réalité, si le gros de la mortalité des abeilles peut être hypothétiquement rattaché à ces produits phytosanitaires, l'ignorance ou l'inconscience de nombre d'apiculteurs de loisir mais également chez les jeunes professionnels, est le plus souvent à l'origine de la mortalité des pertes massives des colonies. Pour preuve, s'il n'y avait que l'agriculture, responsable de cette mortalité, on ne devrait alors pas constater le même phénomène dans les régions non agricoles. Or, partout, et presque maintenant sur la planète entière, c'est le même constat: Les abeilles meurent quantitativement. Pourquoi ?
Sur cette page, je vous propose une partie de mon étude, sachant que je développe de manière plus approfondie, les causes des mortalitésdans mon cours d'apiculture en ligne
. Un enseignement trop aléatoire...
Avec l'avènement Internet, l'information a tout d'abord circulé librement avec dans la plupart des cas, des choses sensées. Si je reconnais ne pas être étranger à cete sorte de développement, je regrette toutefois la tournure prise des éléments. Avec la naissance des forums, tout a dérapé très vite car force était de constater que tout le monde affichait un savoir qui n'était même pas étayé par l'expérience de celui qui publiait. Combien de fois me suis-je offusqué à la lecture de réponses données à des questions posées par des débutants ?
J'ai fini par jeter l'éponge en constatant que tout devenait ainsi, dans le "tout et n'importe quoi". Si cela s'était limité à la France, passe encore, mais cet engoument pour l'internet a été mondial et très vite, pour ce qui concerne la branche Apiculture, les débutants ont fait des forums leurs livre de chevet.
En parralèlle à cela, les taux de mortalité des abeilles ont explosé.Rien de surprenant à cela car la sagesse pratique a laissé sa place à l'ignorance des autoproclamés qui aujourd'hui, ne sont plus là mais ont été trop vite remplacés pour du plus médiocre de surcroît.
Comment un apiculteur débutant peut-il donc raisonner avec bon sens quand il est sous l'influence de l'internet et maintenant des réseaux sociaux encore plus perfides ?
Un manque évident de formation
L'apiculture appartient au monde du vivant avec de très nombreuses règles de base mais également des règles liées aux différents biotopes locaux. Exemple: Quand dans certaines régions du Sud les hausses sont posées en février, c'est chose totalement impossible dans le Nord ou en montagne !
L'expérience se fait après plusieurs années de pratique, or puisque tout va trop vite maintenant, l'apiculture n'échape pas à l'explosion sites web sur l'internet dont l'influence nuit gravement à une connaissance de bon sens.
Formez-vous !
Bon nombre de débutants font l'impasse sur la formation, se voyant bien réussir en autodidacte. Jean de la Fontaine, avait écrit une fable en son temps: "Perette et le pot à lait". Nous sommes en plein dedans.
Croyant économiser en faisant fi d'une formation (d'une formation de base), au moins 3 années de pertes se profilent pour une très importante majorité. Oui, se former coûte un peu mais quand on fait les comptes, c'est loin de ce que coûtera d'avoir à tout recommencer pour in fine, soit venir à un stage de formation soit tout revendre avec pertes sur le bon coin.
Etudions maintenant les différentes causes de mortalité des abeilles principalement pendant la phase hivernale
. Conditions climatiques hivernales et mortalité des abeilles
Je souhaite ici, livrer un certain nombre de pistes qui vous permettront peut-être d'identifier la ou les causes de la mortalité que vous subissez en conditions post-hivernales.
Quand les températures hivernales sont trop douces, les abeilles ne peuvent pas trouver "leur sommeil naturel" (une période sans activité autre que manger pour se chauffer). Elles sont donc oisives et volent en sur-place devant les ruches.
Or, ce qu'il faut comprendre, c'est que les abeilles nées à la fin de l'automne, ont pour rôle essentiel de s'économiser afin de vivre quatre mois, le temps d'assurer la relève des premières abeilles de printemps. Dans les pays tropicaux, la question des saisons ne se pose pas car la végétation est luxuriante et annuelle et la température ne varie que très peu pendant l'hiver, ce qui n'est pas le cas dans notre pays.
En dansant devant les ruches en début d'hiver, cela fait
peut-être du bien à l'œil de l'apiculteur, mais malheureusement,
cela peut également vouloir signifier un danger notoire.
Pourquoi ces abeilles d'hiver peuvent-elles vivre quatre mois ou
un peu plus alors que les abeilles de saison ne vivent en
général que de 35 à 45 jours ? C'est du en grande partie au fait
que les abeilles d'hiver n'ont pas à travailler et que le froid
condamne à l'immobilité. Leur rôle essentiel est donc d'assurer
(au sein d'une grappe qu'elles forment) une température minimale
afin d'assurer la survie de la reine au moins jusqu'à la fin de
l'hiver.
Par exemple, les conditions de
l'hiver 2009-2010 ont été telles que le froid a mis longtemps à s'installer.
Les abeilles ne se sont donc pas réfugiées dans la ruche pour
former leur grappe. Elles ont ainsi consommé une partie de leur
capital vie et sont mortes pour la plupart avant que la relève
de printemps ne soit assurée..
Un autre exemple plus proche encore: La saison 2012 a été si pluvieuse que dans de nombreuses régions, les fleurs ont été délavées et les abeilles n'ont pas pu effectuer leurs sorties
quotidiennes normalement, et, quand entre deux pluies il y avait un rayon de soleil ou une température plus douce, les ressources en nectars et pollens n'étaient pas accessibles ou pas reconstituées (ce qui a
été à l'origine d'une très mauvaise récolte de miel sur l'ensemble du territoire). Or, si l'apiculteur peut pallier au manque de nectar par des apports de sirops de substitution, il n'en va pas de même pour les
pollens qui constituent la base essenteille de la nourriture des abeilles. Non seulement celle de la reine mais aussi celle des jeunes larves. Saviez-vous que la gelée royale est issue en grande partie du pollen ? Or cette production de gelée royale peut être de très mauvaise qualité quand les pollens sont absents ou entrent de manière
déséquilibrée au sein de la ruche. Par ricochet, les larves seront en carence protéiniques et risquent de développer des maladies dont la prolifération bactériennes ou par spores, peut contaminer un rucher en
moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire.
C'est au cours de cette année 2012, que j'ai étudié et mis au point, une technique de distribution de pollen hors des ruches pour aider mes colonies dans ce manque de ressources en protéines et je développerai
d'ici quelques semaines un article spécifique à cette étude (le temps pour moi de compiler l'ensemble de mes notes et observations).
C'est un des rares cas où l'apiculteur ne peut rien faire, ni intervenir, car même si les abeilles ont des réserves suffisantes, c'est uniquement un problème de redémarrage de ponte des reines. Il faut cependant rester positif en se disant que les colonies qui ont traversé ces conditions et qui au printemps ont pu repartir, ces colonies donc, sont des souches en or sur lesquelles vous allez pouvoir élever afin de compenser les pertes !
. Une sélection naturelle ?
Oui ! Et c'est tant mieux car ce sont ces abeilles sur lesquelles il convient de redresser votre cheptel. Regardez le coté positif des choses. N'est-ce pas la nature qui reprend ses droits ?
A ce propos, je vous ai écrit un livre d'étude intitulé "Développer et maintenir des ruchers en Apiculture Naturelle", et dans lequel je dresse non seulement les rudiments du travail de sélection, mais également comment redresser votre cheptel si vous avez subi une mortalité hivernale importante. Je vous encourage à le lire et l'étudier car je suis certain qu'il fera votre bonheur et vous permettra de voir l'apiculture sous un autre angle.
. Les autres causes probables et vraisemblables:
En France, il est admis maintenant un taux de pertes de l'ordre de 30%, ce qui est déjà énorme mais très loin de la réalité puisque cette année 2018, ce taux serait passé à plus de 60% ! Pourquoi un taux si élevé ?
En apiculture, une multitude de causes peuvent engendrer la mortalité des abeilles pendant l'hiver ou en fin d'hiver. Cet équilibre est fragile, très fragile et les apiculteurs pas suffisamment attentionnés ou très peu expérimentés le payeront d'une mortalité anormale mais logique ! Ce taux de mortalité est plus fréquent en effet chez l'apiculteur de loisir que chez le professionnel. A cela donc différentes causes:
- Des reines âgées en fin de saison et non remplacées à temps. Beaucoup d'apiculteurs de loisir ne savent pas trouver leurs reines et ne savent pas comment procéder à leur remplacement quand il est temps de le faire. SVP, Venez vous formez !
- Des colonies pas suffisamment populeuses en automne. C'est un constat que je dresse souvent lors de mes interventions chez les apiculteurs qui m'en font la demande. Voici de manière non hexaustive, les principaux facteurs de la mortalité des abeilles:
- - Des reines âgées comme nous venons de le voir,
- - Des cadres trop nombreux et trop garnis de nourriture, ne laissant pas de place pour la ponte de fin de saison,
- - A l'inverse, trop de cadres neufs et pas terminés de construire à l'automne
- - Un nourrissement tardif : On ne nourrit pas en hiver ! C'est avant qu'il fallait le faire ou en sortie d'hiver avant que le printemps ne démarre
- - Un nourrissement au candi en fin de saison au lieu d'un bon sirop de nourrissement,
- - Un traitement anti-varroa inefficace ou effectué trop tardivement, voire; Pas effectué du tout,
- - Une maladie de la colonie ou de la reine, même jeune non détectée
- - Un type d'abeilles pas adapté à la localité surtout quand il s'agit d'abeilles issues d'importation ce qui en fait des colonies pas du tout adaptées au climat local)
- - Des colonies non traitées contre leur prédateur le Varroa ou traitées avec des produits inefficaces ou bien dans l'irrespect du cycle biologique de l'abeille,
- - Un traitement trop tardif ou approximatif
- - Un mauvais nourrissement automnal en quantité trop ou trop peu ou avec un sirop mal adapté
- - Trop de cadres vides en fin de saison (ou à l'inverse trop de cadres pleins). L'équilibre est rompu car les abeilles vont devoir passer leur temps à chauffer, donc, s'épuiser;
- - Des cadres trop vieux
- - Une exposition à l'humidité ou trop exposée aux vents froids
- - Des colonies trop faibles à l'entrée de l'hiver qui auraient du être rassemblées ou partitionnées avant l'hiver..
- - L'apport de Candi doit être effectué dès que les abeilles rentrent leur premières pelotes de pollen soit, selon la région habitée, du 21 janvier au 21 février, voire tout début mars pour les abeilles de montagne.
- - Nourrissement de printemps trop tardif si le besoin était là ou avec une nourriture qui ne convient pas à cette période..(exemple: en sortie d'hiver et jusqu'aux premières miellées de printemps, il est bien d'apporter un petit boost aux abeilles par un apport riche en protéines voir ici sur le candi protéiné)
. Faut-il apprendre en perdant ses colonies ?
Quand on débute en Apiculture il est
important d'apprendre à identifier les causes de la disparition de
nos abeilles. Ici je n'ai pas voulu traiter du sujet de "La
disparition des Abeilles" nommé le CCD, mais d'une forme de celle-ci
essentiellement liée aux différentes responsabilités de l'apiculteur
en redondance à un trop plein de méconnaissances.
Toutes les causes énumérées ci-dessus, avouons le bien, sont
essentiellement à la genèse des "fautes" de l'apiculteur. Nous les
étudierons en détail lors de mon cours d'apiculture sur internet. Pourquoi ne pas vous inscrire dès
maintenant et prendre un peu d'avance pour la saison prochaine? Pour en savoir plus,
Cliquez ici
. Une petite anecdote dont vous pourriez bien vous passer:
Un ami apiculteur m'appelle pour m'annoncer qu'il renonçait
définitivement à s'occuper d'abeilles. Son moral était au plus bas
car il possédait un magnifique rucher d'une quarantaine de ruches
d'une part et que pendant l'hiver, il avait subit une opération
chirurgicale qui lui interdisait maintenant de porter quoi que ce
soit.
La mort dans
l''âme, il se résignait à vendre toute sa petite exploitation.
Connaissant bien ma passion pour les abeilles, il me
donnait la préférence pour le rachat de son rucher d'abeilles
noires.
Après lui avoir demandé combien de ruches vivantes il
possédait en sortie d'hiver, il s'effondra quand il m'apprit qu'il
ne lui en restait plus que 10 car la plupart avait été
livrée au pillage entre ruches.
Constatant que mes
encouragements pour continuer étaient vains, je lui fis la promesse
de prendre soin des survivantes. Mais une question lui taraudait
l'esprit. Il était persuadé que ses ruches étaient mortes
d'empoisonnement.
Or son biotope local était dépourvu de
cultures..
En examinant les ruches mortes, il n'y avait plus
d'abeilles. Les cadres étaient gorgés de miel et de pollen. Les
ruches pesaient entre 35 et 50 Kg !
Mon diagnostic dressait le constat d'une réaction en chaine suivante:
- 1/- Trop de réserves donc pas de place pour que la reine ponde en début d'automne. Puisque les colonies n'étaient pas suffisamment populeuses, elles ont pris froid et sont mortes d'épuisement sans pouvoir assurer à la reine un couvain hivernal de sauvegarde suffisant.
- 2/- Les planchers plastiques n'étaient pas fermés à l'aide de planches de fond. Comme son rucher était situé dans un couloir venteux, et un peu humide, le froid avait toute liberté pour s'engouffrer dans les ruches. Les abeilles, trop peu nombreuses, sont donc doublement mortes de froid.
- 3/- Les nourrisseurs plastiques Nicot: Alors là, cela m'a un peu fait
bondir, venant de sa part.. Bien qu'il soit parfaitement possible
d'adapter les nourrisseurs plastiques sur des corps en bois, ceux-ci
n'étaient pas dotés de leurs deux cabochons, indispensables pour
isoler et créer des cheminées d'accès pour les abeilles. Une erreur
supplémentaire avait consisté à disposer d'un couvre cadres en bois
sur le nourrisseur. Si cette méthode peut-être acceptable en saison,
elle n'est pas trop idéale en hiver. Dans les nourrisseurs, les
abeilles avaient presque bouché les trous béant des cabochons avec
de la cire tirée. C'était donc bien le signe que les abeilles se
protégeaient ou tentaient de se protéger du froid (j'ajoute: du
courant d'air qui pouvait se produire entre les planchers non
fermés, le vent froid et humide et le dessus des cadres qui donnait
libre accès au nourrisseur).
Une parenthèse ici: si vous achetez des nourrisseurs plastiques, il faut impérativement acheter en même temps les cabochons qui hélas, sont vendus séparément et présentés seulement comme accessoires ! (une grosse faute des revendeurs de matériel) - 4/- Un nourrissement automnal inadapté et trop tardif: les ruches non pillées étaient bien garnies en fin de saison. Il était donc parfaitement inutile de les nourrir. Un berger des abeilles doit effectuer cette surveillance de la nourriture constituant les réserves de ses colonies. Bien sûr, de la part de Jean-Paul, c'était un acte généreux de vouloir faire en sortes que ses colonies ne meurent pas de faim pendant l'hiver. Mais là, il aurait plutôt fallu au contraire, retirer un ou deux cadres de réserves en fin de saison, quitte à les extraire s'il n'en avait pas d'autres afin de laisser au moins deux cadres vides pour que la reine assure sa ponte ! D'autre part, le sirop avait été descendu par les abeilles, mais celles ci ne l'ont pas transformé en miel ce qui était le signe d'un nourrissement trop tardif et d'un début de fermentation.
- 5/- Des ruches mortes mais..
Nickel ! Un paradoxe. Les ruches étaient vides mais pas pillées; les
cadres étaient assez récents et propres.. En me les montrant,
Jean-Paul me dit qu'il s'agissait d'essaims capturés sur son rucher.
- "As-tu Changé les reines lui demandais-je ? "
- "Non parce qu'elles ont parfaitement commencé leur ponte.. je les ai donc laissées faire leur vie.."
Encore une erreur de débutant.. et pourtant: Jean-paul n'en était pas un! Quand on capture un essaim, il faut, dans la mesure du possible, faire procéder à un remérage sinon l'essaim a 90 chances sur 100 si ce n'est plus de ne pas passer l'hiver.. N'oubliez jamais ceci: si une reine part à l'essaimage c'est parce qu'elle a un problème ! Lors de mes stages de formation en apiculture, nous étudions en profondeur le thème de l'essaimage, y compris dans mon tout dernier ouvrage sur le développement des ruchers
Il y avait cinq ruches dans ce cas dans son rucher, pas une n'a passé l'hiver. Il m'avoua avoir compris la leçon mais trop tardivement puisque sa décision était prise et irrévocable malgré tous mes encouragements.
Ainsi donc, vous voyez que même un apiculteur avec plus de dix années d'expérience peut pratiquer une apiculture de hasard. Quand j'ai fini les explications de mon diagnostique, j'ai senti Jean-Paul prêt à reconsidérer sa pratique et puis se résigner à cause de sa santé qui lui dictait d'en rester là. Il eût le regret de ne pas connaitre et de n'avoir pas appris ce qui aurait pu lui épargner bien des déboires hiver après hiver. Jean-Paul si tu me lis, j'ai une sincère pensée pour toi car puisse ton exemple servir pour d'autres apiculteurs..
. Pour améliorer vos conditions d'hivernage
La règle d'or d'un bon hivernage:
Cette règle d'or repose sur 5 points:
- - 1/- Traitement anti-varroa à la mi-septembre et pas avant afin d'éviter les reprises de cycle en octobre. En cas de miellées tardive, il faut adapter la méthode de traitement.
- - 2/- Nourrissement dès la fin Aout ou début septembre pour les colonies dans le besoin.
- - 3/- Chaud à la tête. Il faut prévoir une bonne isolation du dessus de la ruche (avec des matériaux modernes)
- - 4/- Distribution du Candi à partir du 21 janvier comme expliqué plus haut et non pas en nourrissement automnal,
- - 5/- Traitement sélectif flash du Varroa en cas de besoin dès la reprise d'activité des colonies (acide formique par exemple)
. Ne gaspillez pas votre argent ni votre temps
On peut avoir des ruches, on peut acheter des colonies ou des ruches peuplées, mais sans les connaissances indispensables de base, c'est bien
souvent une apiculture de hasard qui se pratique avec l'amer déception lors d'un constat printanier de disparition des abeilles. Bien sûr on peut réinventer l'apiculture en
se passant des conseils d'un professionnel. L'internet facilite trop cet apprentissage sorcier où chacun y va de "petits trucs". Or s'occuper d'abeilles requiert
davantage: une application pratique qui repose sur une connaissance solide de base et non pas de petits trucs...
Comme je le martèle sur mon site: Venez au moins faire une petite
formation avec Abeille et Nature, inscrivez-vous à mon cours d'apiculture par Internet.. ou bien étudiez mes livres que j'ai spécialement faits pour vous ! Vous ne
regretterez pas ce petit investissement, parole de Berger des abeilles !
. Pour Une meilleure compréhension du mécanisme de mortalité hivernale des abeilles..
Si les pesticides tuent une grosse partie de nos populations d'abeilles, les erreurs commises par les apiculteurs qui pratiquent une "apiculture de hasard" sont tout autant mortelles.
Avoir des ruches et des abeilles est une chose. Savoir les conserver en bonne santé une autre. Si vous trouvez ce site internet intéressant, alors vous comprendrez encore mieux en lisant ce livre fait pour vous !
Vient de
paraître, +
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