© Bernard NICOLLET apiculteur éleveur       - Un parcours atypique -

Date de révision de la page: 29/12/2022

. Une histoire pas banale et un parcours incroyable

Apiculteur et éleveur d'abeilles professionnel né à Lyon en 1955, j'exerce dans un petit village de la Loire : Le Cergne.
A la tête d'une armée de 13 petits enfants et 5 arrières petits enfants, la relève de la garde est maintenant aux portes...

. à mes lecteurs et amis...

Sans ne plus revendiquer une apiculture "Bio" du fait de ses aberrations (que je dénonce dans mon livre "Donnez du sens à votre Apiculture !"), j'œuvre d'arrache-pied depuis pas mal de temps au service d'une apiculture saine et plus proche de la nature, que j'aime dénommer Apiculture Naturelle, en opposition avec une apiculture conventionnelle qui se révèle trop "n'importe quoi" avec ses importations d'abeilles et élevages de "variétés" non endémiques. Une Apiculture plus proche de la nature est donc ce que je pratique au quotidien et croyez-moi, cela fonctionne bien mieux: Pas de traitements (ou seulement quand c'est absoluement nécessaire et au cas par cas sans ne plus pratiquer de manière globale). Pas de nourrissements mais seulement une pratique d'équilibrage inter-ruches afin de coller le plus possible au naturel sur un cheptel de plus de 400 colonies réparties en ruchers sédentaires.

Bernard NICOLLET lors de ses études de chimie
Lors de ses études. ©Photo C.NICOLLET

Voilà qui résumerait assez bien en deux phrases mon activité apicole. La tâche que j'ai entreprise en souhaitant m'occuper d'abeilles à la suite de tant d'autres passionnés ayant embrassé également cette passion. Cependant, c'est une tâche si lourde, qu'elle ne peut pas être portée sur les épaules d'un seul homme mais par plein de grains de sable qui forment une sorte de grande famille.
La Passion... voilà ce qui m'anime. Dans ma vie, j'ai toujours été passionné dans tout ce que j'ai entrepris (les bonnes choses comme les moins bonnes du reste). Bien que je ne sois pas un Globetrotteur, j'ai vécu d'extraordinaires rencontres et de grandes aventures passion qui m'ont conduites un peu partout sur la planète.
Quand je fais la rétrospective de ma vie, bien que je pèse presque l'âge septuagénaire au compteur, je me dis que celle qui m'attend maintenant, si Dieu me prête vie, sera encore plus enrichissante car depuis que j'ai rencontré les abeilles, j'ai découvert un but, un vrai : "me donner à fond pour l'abeille endémique au-delà du combat que j'ai mené pour elle jusqu'à ce jour" quel que soit le temps qu'il me reste.

Quand je suis dans mes ruchers, plus rien ne compte, j'oublie tout si ce n'est que faire de mon mieux pour mes abeilles et remercier le Créateur pour ces petites bêtes qui nous remplissent de bonheur. Je ne vois jamais le temps passer (du reste, je ne porte jamais de montre), sauf quand la nuit vient interrompre mon travail. Il faut dire qu'en saison, la journée commence au lever du jour et se termine à la tombée de la nuit.
Au cours de la vingtaine d'années précédentes, et principalement les 15 dernières, je me suis efforcé d'établir une méthode de travail qui aujourd'hui, porte du fruit même si ce n'est pas gagné d'avance. Je n'ai pas la prétention d'avoir la science infuse et de tout connaître sur l'abeille (car j'en découvre encore chaque jour que Dieu fait), mais puisque ma méthode d'apiculture fonctionne bien et de manière reconductible saison après saison, je la transmets à qui veut bien l'entendre et la recevoir.

Pour ce qui concerne l'Apiculture

J'espère que l'histoire retiendra de mon passage :
- Mon dévouement pour les malades de la SLA et de la SEP,
- L'invention du cadre à jambage,
- L'invention de la Haussette Bernard,
- La technique du traitement du Varroa par l'acide formique.
Mais surtout, pour mes proches et amis, l'amoureux fou et passionné pour mes abeilles. Mes stagiaires se plaisent à me décrire avec un soupçon de moquerie gentille comme... "l'homme qui parlait aux abeilles". C'est vrai, même si pour nombre de "mecs" cela semble puéril.

J'aime le terme de "Bergers des abeilles". D'ailleurs, afin qu'il ne soit pas galvaudé, j'en ai déposé la Marque auprès de l'INPI. J'aime le côté humble qui ressort de cette expression. Chaque jour que Dieu fait, j'essaye d'être digne de cette tâche même si je sais qu'elle fait hausser les épaules à plus d'un, (surtout chez les Végans) mais au fond, peu m'importe. Bien qu'elle rapporte bien moins que le monde de l'engineering informatique d'où je viens, je m'en contente et je prends le temps d'apprécier et de transmettre ma passion.

. Une envie de transmettre

Au cours de ma vie, j'ai toujours transmis mon savoir, mes connaissances. Sorte de "Géo trouvetout" avant mon entrée dans le monde des abeilles, j'ai déposé quelques brevets d'inventions mais qui n'ont conduit qu'à me faire piller ces découvertes n'ayant pas les moyens financiers de soutenir et défendre sur le plan international. Bref, je ne vais pas faire ici ma biographie mais seulement de vous entretenir de ma vie avec les abeilles et essayer de vous faire partager un instant cette passion dévorante comme un feu interne. Mon petit plus, c'est d'avoir envie de transmettre ce qui m'a été donné de découvrir et d'apprendre dans ce monde si merveilleux, si passionnant des abeilles.
Combien de détracteurs déblatèreront sur mon compte que je ne fais cela que dans un but commercial mais que m'importe ces dires puisque oui, j'en ai fait une passion qui me permet d'en vivre ! Oui aussi, la vente de mes livres marche bien, mon cours d'apiculture par Internet aussi, quant à mes stages de formation, ils font régulièrement le plein chaque année. Si j'ajoute à cela la vente de mes essaims, je parviens à boucler mon budget annuel qui ne me permet malheureusement pas de faire tout ce que j'aimerai mais je m'en contente. Qu'y a-t-il de mal en tout cela ? Je ne force ni ne triche avec personne.

Par l'écriture de mes livres (Voir en bas de page), j'ai souhaité transmettre une connaissance basique non seulement pour les débutants mais aussi destinée à celles et ceux qui perdent leurs colonies d'abeilles sans trop savoir pourquoi. Au cours des différentes formations et stages organisés depuis 12 années par Christine et moi-même, nous avons ouvert tout grand les portes de notre passion à plus de 1500 personnes, débutants, amateurs et accédants au milieu professionnel. Il est certain, et j'en ai bien conscience, que ce n'est pas en un stage week-end d'apiculture de deux ou trois jours que l'on peut tout apprendre, je ne prétends pas le contraire. L'expérience personnelle de chacun reste primordiale et ne s'acquiert pas sur une première année mais pendant et au cours de toute notre existence de Berger des Abeilles. Une seule chose compte pour moi : avoir transmis de bonnes bases pour que chaque apiculteur détienne les bonnes clés.

Transmission de connaissances par des stages reconnus
Transmettre et Former

Le programme dispensé lors de mes stages permet d'acquérir les fondamentaux d'une l'Apiculture Naturelle (et j'aime prononcer le qualificatif d'Apiculture Ancestrale quand bien même nous n'utilisions plus de nos jours la fameuse ruche en paille dite "ruche vulgaire". Cette fondation, qui ne repose pas sur du sable, je l'ai voulue et souhaitée pour que tout nouveau prétendant à l'apiculture ne commette pas les erreurs majeures qui m'ont coûté très cher quand j'ai débuté et même plus tard. Trop souvent maintenant calées sur les dires de l'internet, souvent calquées sur des bidouilles ou du dernier "truc" de l'apiculteur lambda. Pourtant, penserez-vous, Il faut bien commencer un jour... Alors suivez ce tout premier conseil : commencez par chasser l'impatience, ouvrez votre esprit aux lois de la nature, et les portes de la connaissance vous seront grandes ouvertes. Votre curiosité, votre envie de chérir vos abeilles, le temps que vous consacrerez à vos abeilles, tout cela forgera votre expérience.

Ma communication devrai-je dire "ma communion" avec les abeilles m'a permis de développer une sorte de sens insoupçonné et inconnu non seulement de moi-même mais de nombre d'apiculteurs. Par exemple : Saviez-vous qu'un Berger des Abeilles peut parvenir à commander ses abeilles ? Quand il place son esprit sur la même longueur d'onde que celle de ses abeilles, celles-ci l'écoutent et lui obéissent (dans une certaine mesure relative car les abeilles garderont toujours leur petit côté sauvage et indépendant).
Beaucoup haussent les épaules en lisant ces quelques lignes j'en suis conscient et pourtant... de nombreux stagiaires peuvent en attester la véracité. Je ne parle pas ici d'un commandement autoritaire mais d'un commandement empreint de confiance, d'amour, de respect et d'empathie envers mes abeilles.
Cela ne s'aquiert pas en quelques mois, c'est sûr, et encore moins chez les personnes qui ne considèrent pas les abeilles comme des êtres vivants mais de simples insectes producteurs d'une ressource financière.
C'est un peu comme le sourcier d'autrefois, avant que la géobiologie vienne empiéter sur un art ancestral animé par l'esprit que la Création nous a offert. Un Don, ça se cultive afin de le développer. Tout être humain le reçoit mais il y a ceux qui le développeront, et les autres, voilà ce que j'aime transmettre à qui veut bien écouter pour développer son don de l'amour des abeilles.

Permettez-moi de citer deux exemples :
1/- La connaissance de vos abeilles: Si vous apprenez à vivre en harmonie avec vos colonies, vous saurez tout d'elles. Si elles sont "heureuses ou à l'inverse, malheureuses, si tout va bien ou si quelque chose les perturbe... Bref, dès l'ouverture de votre ruche : vous saurez ! C'est un peu comme le maître d'un petit chien... si le matin dès le réveil, ce dernier ne vient pas manifester sa joie, il sait que quelque chose le contrarie ou ne va pas.
2/- Développez vos dons naturels: Il est donc possible à tous de développer un Don naturel : celui de vouloir bien faire pour s'occuper d'abeilles. A plusieurs reprises (au cours de plusieurs stages), j'ai montré aux personnes comment apprendre à parler aux abeilles. Cela vous fait-il rire ou hausser les épaules ? J'avoue qu'il y a de quoi et pourtant... si vous saviez! (Au moyen âge, j'aurai certainement été mis au bûcher alors qu'aujourd'hui le bûcher c'est traduit par des propos calomnieux sur le net, c'est tellement plus anonyme)

Bernard NICOLLET lors de ses études de chimie
Capture d'un essaim à mains nues. ©Photo C.NICOLLET

Mais à ces stagiaires, je leur ai aussi montré jusqu'où pouvait aller cette communication et comment celle-ci pouvait aller jusqu'à commander un essaim de descendre pour que je prenne soin de lui alors que, perché si haut dans un arbre, il m'était impossible d'aller le récupérer même avec une échelle; ou bien dans un autre cas, comment un essaim arrivant d'on ne sait où acceptait de se poser pour que je prenne soin de lui, un peu comme si d'avance il savait qu'il serait bien accueilli.
Ici, je ne veux pas parler d'un commandement ou d'une soumission autoritaire, mais d'un sentiment plein de compassion et d'empathie pour ces abeilles livrées à elles-mêmes et dans l'attente d'être recueillies par un apiculteur doux et aimant que je nomme "Berger des Abeilles".  C'est à peine croyable n'est-ce pas ? Et pourtant... je ne "fume pas le chichon" et je suis bien loin d'être un gourou (ce que moqueurs et narquois s'empressent de commenter, n'ayant rien de plus intelligent à dire). Je ne pratique aucune incantation à qui que ce soit comme c'est le cas dans nombre de domaines. Je pense tout simplement que cette passion des abeilles me place dans une sorte de communication intense ou osmose sincère du genre de cette requête:
"Viens à moi, n'ai pas de crainte... je prendrai soin de toi... pourquoi irais-tu ailleurs toi pour qui les jours sont comptés ? Les miens ne le sont-ils pas ? Je t'offre le gîte et le couvert si tu veux de moi... Si tu tombes malade, je fais le serment de te soigner. Quand tu auras soif, je t'abreuverai... Si la nourriture vient à manquer, je te nourrirai... Viens ici et vis ta vie de Créature de la Nature... Viens... Viens... Viens... (sur le terrain, je remplace souvent ce "viens" par "en bas les filles... on descend...") mais si tu es rebelle, alors passe ton chemin et ne vole pas mon temps si précieux pour tes semblables... "
A ce moment, les abeilles font généralement mouvement. Soit elles "descendent" soit elles partent.
A force de lire et relire ce dernier paragraphe en quête de fautes d'orthographe ou de grammaire, quelque chose m'est apparu: Et si ces paroles étaient prononcées à l'inverse par les abeilles.. (svp, attendez encore un peu pour me lancer vos tomates), Réfléchissez un instant et voyez en quoi ce ne serait pas plutôt l'inverse, à savoir que les abeilles veulent prendre soin de moi, de nous ? Je pense que là, nous entrons dans une autre dimension mais j'avoue quand même qu'il y a un peu d'étrange dans tout cela. Chaque fois qu'un essaim m'écoute, je peste pantois, stupéfait et perplexe pendant parfois plusieurs heures

Au cours des 40 derniers cas d'essaims qui se sont présentés, seul un n'a pas accepté mon invitation. Je l'explique par le fait que je n'étais pas assez concentré car j'étais perturbé par un groupe de stagiaires trop bruyants... (car trop incrédule sur ce qui allait se passer). Pas grave, elles sont allées se réfugier dans une de mes ruches "piège" disposée 200 m en contrebas, dans la tranquillité. Je les ai du reste, récupérées le soir-même.
Souvent, c'est la reine qui la première, tombe devant moi pour que je la recueille avec l'amour promis, puis, à peine quelques minutes plus tard, sa famille la rejoint et tous... abeilles et moi-même ressentons une immense joie, un immense bonheur d'avoir pu communiquer dans un climat de totale confiance... C'est ce que j'ai voulu mettre en images sur une vidéo amateur que je vous propose ici: La capture d'un essaim. Dans cette vidéo, tournée par un stagiaire et devenu ami depuis, trois personnes ont été témoins ce que je viens de vous expliquer. La photo ci-dessus résume ce que je viens d'écrire. De toutes manières, vous aussi vous parviendrez à faire cela si vous croyez à ce que vous faites ou dites, mais pour réussir, il faut devenir d'abord un bon Berger des Abeilles, ne serait-ce que dans l'esprit pour commencer.
Voilà, C'est cette passion que j'aime transmettre à qui le veut vraiment. Une passion du "Comment s'occuper des abeilles correctement ?" Laissez tomber tabous et incrédulité, je ne suis pas dans le registre du spectacle ou du spectaculaire mais seulement dans celui du bien être avec les éléments naturels : Les Abeilles. Pourquoi ne pas venir apprendre avec moi ? Je vous ouvre ma porte sans la moindre restriction. Inscrivez-vous à l'un de mes stages d'apiculture !

La suite de cette page en différentes rubriques:

. Création d'un cours d'apiculture sur Internet :

Je n'ai pas la prétention de tout vous apprendre, mais pour celles et ceux qui souhaitent s'instruire avec un cours utilisant l'internet comme moyen moderne de diffusion, je propose un "tutorat" aussi bien pour les débutants que pour les apiculteurs amateurs ou professionnels pourquoi pas. L'apiculture de base a ses règles et celles-ci ont parfois été si éparpillées qu'elles deviennent presque un non sens. L'importation de reines et d'abeilles (autres que locales) contribuent en masse à la dégénérescence de l'abeille noire (abeille européenne, celle de nos ancêtres) au même titre que les pesticides sélectifs dans le monde agricole.

Ayant commis moi-même beaucoup d'erreurs, j'ai eu cette idée de faire profiter à ceux qui le veulent bien, des mes observations, de mes travaux de recherche, et enfin le problème concernant la réintroduction et la sauvegarde de notre patrimoine. Au début, c'était à la limite du scandale : Comment peut-on utiliser internet pour transmettre un savoir ? Quelques années plus tard, vidéos à l'appui, force est de constater que mon école a fait des émules.
A coté de cela, quand je remémore mes débuts, j'ai perdu tellement de temps à écouter Pierre, Paul et Jacques qui avaient tous leur propre apiculture, l'une contredisant souvent l'autre, que j'en ai déduit ma petite phrase dicton : "Un apiculteur... Une Apiculture"

L'apiculture n'est pas franchement chose compliquée et ne nécessite aucun diplôme ! Dès lors que l'on s'efforce de respecter la nature, il suffit de suivre des règles simples et bien malheureux sera le débutant qui croira tout révolutionner surtout s'il est poussé par une apiculture du dernier "gadge t" ou type de ruche en vogue de surcroît, trop souvent présentées comme "ruches écologiques" boosté par l'internet. Internet, c'est bien pour s'instruire et se documenter; malheureusement on y trouve aussi n'importe quoi et beaucoup d'aberrations colportées le plus souvent par des amateurs pas toujours aguerris dans ce qu'ils affirment.

Bernard NICOLLET - Prendre soin de ses animaux, une véritable passion
© Les abeilles, c'est comme les brebis :
Il faut les aimer pour s'en occuper

Quelque soit le type de ruche choisie: Dadant, Voirnot, Langstroth, Quentin, et même Warré.., le principal est que vos colonies soient saines et se portent bien. Elles doivent être conduites à la manière d'un berger qui prend soin de ses brebis. Chacun, enseigné ou influencé par tel ou tel type d'arguments, fera son propre choix. En attendant, tous les grands classiques de ruches ont montré dans le temps, une grande réussite. En apiculture, il y a de la place pour tout le monde...
Autrefois, chaque ferme disposait de ruches. Pourquoi ne pas envisager de créer un premier petit rucher de 4 ruches pour commencer ? (une ou deux sont à mon sens pas suffisantes pour bien démarrer)
En me mettant à la place de personnes qui aimeraient bien, j'ai voulu transmettre mon savoir faire ainsi que le fruit de mes recherches. D'aucuns critiqueront que mon cours est "payant".. d'autres pensent détenir la science infuse.. d'autres pensent que pour s'instruire, c'est le rôle des ruchers écoles.

. Un "Professeur" à votre service

D'autres enfin pensent que la meilleure méthode est d'avoir un bon professeur en la personne d'un apiculteur passionné et disponible; Il existe aussi de très nombreux ouvrages..  Qu'importe ? Internet est aussi un moyen de communication même si celle ci ne peut être que théorique.

Bernard NICOLLET - Votre professeur d'apiculture
© Photo Christine NICOLLET. Enseigner, transmettre le savoir, telle est ma vie

C'est pour cette raison entre autres, que j'ai consacré depuis 15 ans, une grande partie de mon budget dans le tournage de séquences vidéo afin d'étayer ce qui ne serait que trop théorique, bien que je propose toutefois des stages pratiques en cours de saison. Internet est depuis quelques années devenu un moyen incontournable pour l'éducation. Pourquoi pas dans le domaine d'une formation apicole qui ne nécessite pas de traverser la France pour se rendre à un cours ?

Depuis une petite vingtaine d'années, je publie aussi gratuitement des articles. Je sais que ceux-ci ont été lus par des milliers de lecteurs (le site est consulté par plus de 2500 visiteurs en moyenne chaque jour).
Le gratuit, c'est bien quand on en a les moyens. Pour ce qui me concerne hélas, je suis comme la plupart d'entre vous... il me faut un revenu.
Écrire nécessite du temps, beaucoup de temps, de la concentration et surtout de transmettre le reflet dune réalité observée et vérifiée. De plus, si l'on veut répondre aux questions des lecteurs, cela demande du temps et de la disponibilité. Si telle situation est plus facile pour un retraité, cela devient un véritable travail chronophage pour celui qui doit assurer son pain quotidien.
C'est principalement pour cette raison que je suis contraint à faire un cours "payant". Promis, si demain je suis plus fortuné, je l'ouvrirai gratuitement !
J'ai eu la drôle de surprise de lire récemment dans un forum, une question à mon propos de cours d'apiculture sur internet, demandant si ce n'était pas une " ;arnaque"? . Cette personne ne fait pas non plus partie des gens qui prendraient le temps d'envoyer un petit mot de remerciement pour avoir apprécié un article, ou bien plus simplement de me passer un petit coup de fil... En principe, quand il y a arnaque sur le web, vous n'avez pas ce genre de renseignement vérifiable. Bien anonymement du reste, elle se contente d'envoyer un croche-pattes... Heureusement, mais bien qu'il faille rester prudent, tout sur Internet n'est pas que de l'arnaque ! C'est aussi un excellent moyen de parfaire ses connaissances et de découvrir. Rien n'oblige !
Malheureusement, le tout gratuit aujourd'hui n'est possible que par l'entremise de personnes retraitées ou disposant de temps. Parfois, quelques passionnés prennent le temps de publier un écrit... c'est tout aussi louable.
Pour ma part, c'est tout autre chose que je souhaite mettre en ligne. Une sorte de livre qui s'écrit au fur et à mesure d'un groupe, en fonction des sujets, des réactions, d'un savoir. Telle est la "clientèle" d'amis que je vise, alors Bienvenue à vous qui avez pris le temps de me lire jusqu'à la fin de cette page quelque soit votre décision !



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