Le financement de votre apiculture - par Bernard NICOLLET - Abeille & Nature -
Date de révision de la page: 04/12/2023
Cet Article est analysé en 4 parties. Vous êtes ici sur la seconde:
- 1/ -- L'apiculture professionnelle,
- 2/ - Le financement de votre Apiculture (cette page)
- 3/ - L'apiculture pour quelle rentabilité et quel salaire ?
- 4/ - La mise en oeuvre et la Formation
. Quelle mise de fonds faut-il prévoir pour créer une activité apicole ?
J'aurais pu intituler ce chapitre "Combien ça coûte ?" mais il y a tellement d'éléments et d'options possibles que cela ne se résume hélas pas qu'au fait d'aligner des chiffres.
Ce sujet est très délicat car il relève d'un certain nombre de paramètres dont le tout premier consiste à connaitre vos obligations en tant
qu'apiculteur. Pour ce qui concerne les autres paramètres, il y a une grosse part de subjectivité de ceux qui en parlent. Certains vous consielleront de partir sur ce qui coûte le moins cher et d'autres (dont je
fais partie) vous suggèreront de démarrer et de bâtir sur la qualité de votre cheptel. Quoi qu'il en soit, je pense être réaliste dans mon chiffrage en tenant compte du fait de ne pas avoir recours à l'importation
d'abeilles mais en adoptant une attitude éco-responsable à cet égard. Entendez aussi qu'un certain nombre d'obstacles se dressent devant tout candidat à l'apiculture professionnelle. Pour devenir apiculteur pro, on n'a
pas besoin de diplômes ou de cursus scolaire ou universitaire particulier, c'est déjà une bonne chose, bien qu'être en possession d'un Certificat de formation apicole reconnue d' Abeille & Nature soit un atout majeur ! Il
faut quand même de nos jours, savoir compter et comprendre que le monde de l'entreprise ne se résume pas en une rentrée d'argent qui vaille bénéfices ou salaire, loin s'en faut (hélas).
Il y a trois voies principales pour d'accéder au milieu pro:
- A/.Soit vous disposez d'un capital à investir
- B/.Soit vous ne disposez pas du tout de capital
- C/.Soit de programmer une montée en puissance sur plusieurs années à votre rythme.
A/ Vous disposez d'un capital: Quel montant ?
Règle immuable:
Même avec 300.000 euros sur la table, vous allez droit dans le mur si vous n'avez pas préalablement acquis un minimum de formation et d'expérience !
Ceci étant donc une obligation minimale ou un prérequis, avançons nos pions.
Avec donc un peu de patience, Si vous avez gagné le loto pas de problème en revanche si vous devez emprunter sur la totalité, mettez de suite un terme à votre projet, pourquoi ?
Les raisons sont multiples mais tout d'abord, il vous faudra acquérir un cheptel d'au minimum 200 colonies (minimum exigé de la MSA, organisme social de l'agriculture). Vous pouvez bien
sûr démarrer avec 100 essaims et procéder à N+1 au doublement de vos ruchers; dans ce cas, vous apprendrez en partie la patience mais également les aléas de la maîtrise de l'élevage. Il vous faudra
également prévoir la seconde phase de l'investissement à réaliser car il ne suffit pas de multiplier ! Faut-il encore pouvoir disposer du matériel nécessaire et être conscient qu'un essaim de l'année ne
produit pas de miel ! Ajoutez à cela une mortalité de 10 à 30%
A moins de passer commande au moins un an et-demi avant, vous aurez du mal à trouver un éleveur français capable de répondre à votre demande, à moins qu'il ne s'agisse d'abeilles d'importation (ce qui
pourrait bien mettre votre exploitation sur la sellette à N+1 ou N+2 car trop souvent, les reines importées ne passent pas le cap de la seconde année sans avoir reméré. Alors oui bien sûr, vos essaims vous
auront coûté bien moins cher mais avec une telle conséquence que tout le travail sera pour vous et le tout chapoté par une bien maigre production pas même rentable.
Vous pouvez éventuellement envisager la reprise d'une entreprise apicole ? Pourquoi pas, mais si vous avez à délocaliser les ruches, vous risquez de les dépayser (vos abeilles n'étant peut-être pas
adaptées pour leur nouveaux biotopes ou altitude) et vous vous exposez dans ce cas à subir de lourdes pertes..
. Quelle quantité de miel ?
Une étude gouvernementale, a mis en évidence que la quantité de miel produite à la ruche est en chute libre sur la dernière decenie. Une ruche en France produit en moyenne
18kg de miel pour un apiculteur amateur contre 23 kg pour un apiculteur professionnel. à supposer que vous ayez 200 ruches en exploitation, cela vous fera donc un tonnage haut de 5 tonnes par an (!)
Comme nous allons le voir, à partir de là va se poser le problème de l'écoulement de ce stock. Si vous privilégiez le circuit court (vente directe), vous valoriserez mieux votre production mais cela va tellement
vous accaparer de temps pour faire les marchés qu'en saison, vous ne pourrez pas.. d'un autre coté, si vous privilégiez le circuit long (grossistes), votre marge sera réduite mais vous n'aurez pas le souci de la vente.. par
conséquent si pour vous, produire 5 T de miel voire plus, vous est suffisant, n'oubliez pas que chiffre d'affaires n'est pas bénéfice !
Prenons un cas concret afin de chiffrer:
Imaginons que vous passiez commande dans le courant 2024 pour 200 essaims. En admettant que vous les trouviez à un prix de marché de 150 à 180€/P (essaims d'importation ou hivernés), il vous faudra débourser entre 30.000 et 40.000€ prix auquel il faudra ajouter le montant des ruches et cadres soit 20.000€.
En 2024, vous aurez pour travail d'élever vos essaims pour les aider à se développer avant leur premier hivernage. Chaque essaim va vous coûter environ 30€ de nourrissement soit 6000€ pour les ammener à l'hivernage, sans compter votre temps et déplacements. Nous sommes donc à une enveloppe basique de 50.000 à 60.000€ pour un chiffre d'affaires de 0€ la première année.
A la fin de l'hiver 2024/2025, vous accuserez une perte hivernale. Si on s'en tient à la mortalité moyenne française, (30%), il ne vous restera que 150 colonies pour démarrer votre saison (pertes: >6000€). A N+1 vous devriez donc réaliser 50.000€ (si et seulement si vous parvenez à produire 4T de miel que vous vendrez en circuit court.)
Selon si vous êtes dans le Sud ou le Nord de la France, vous ne pourrez démarrer votre exploitation au plus tôt qu'à partir de mars 2025 pour une production de miel. Vous ne produirez
(rentrées financières) donc rien avant juillet 2025 et croyez moi, ce n'est pas le travail qui vous manquera d'ici là. Si vous souhaitez produire du miel et atteindre votre objectif, vous devez bien entendu avoir procédé à l'installation de ruchers, ce qui signifie beaucoup de temps de prospection) Bien sûr, vous pourriez produire vous-même vos essaims mais dans ce cas, votre production de miel sera compromise voire nulle. Vous êtes devant un premier choix à savoir: produire une première récolte de miel ou bien favoriser votre développement en produisant vous-même les 200 essaims manquants (?)
Dans tous les cas, il vous faut envisager la disposition de 12 à 15 emplacements distants au minimum de 6 kilomètres les uns des autres à condition d'avoir étudié préalablement la biodiversité locale. Si celle-ci est pauvre, vous allez devoir compenser par des kilomètres voire envisager de faire de la transhumance. Une technique d'exploitation en marguerite s'impose afin de limiter les coûts de déplacement et le temps perdu dans vos rotations de visites.
second problème d'investissement à résoudre:
Les essaims étant livrés en ruchettes d'exploitation, il vous faut investir dans les ruches. Ce budget représente à lui-seul environ 60 000 euros (pour avoir des ruches correctes, de bonne
prestation et surtout complètes car bien sûr on peut trouver des ruches en prix d'appel chez les marchands mais entre faire de l'apiculture, un simple loisir familial et une apiculture pro, il faut pouvoir
compter sur le matos, nous ne sommes plus dans le bricolage du dimanche !
Le budget cadres (corps et hausses + partitions): à la louche: 12000 euros
Maintenant, il faudra également investir dans une miellerie même si cet investissement peut être envisagé et réalisé quand vous commencerez à produire à N+1 ou N+2 : 30 à 40 000 euros selon la qualité
+ les engins type transporteurs avec grue de levage pour travailler seul..
Investissement d'un 4x4 ou petit camion avec sa remorque et engin de levage: 50 000 euros (TTC avec les intérêts d'emprunts qu'il faut hélas bien inclure). Bien sûr on peut trouver moins cher, et
pourquoi pas de l'occasion ? Mais là encore, il ne faut pas regarder que le prix d'achat vendeur mais ce que vous allez devoir payer au final, intérêts compris.
Montant total de l'investissement + l'aménagement des emplacements: environ 200 000 euros
Même si mes chiffres sont discutables, le schéma est réaliste, croyez-en ce que vous voudrez ! Si
vous pensez faire mieux avec moins, j'en serai le premier heureux pour vous, mais si c'est pour essuyer des galères dès la première année, alors la passion s'arrêtera vite.. "Adieu veaux, vaches, cochons, couvées... disait le réaliste" .
Si vous parcourez les forums d'internet, vous pourrez lire que mes chiffres sont exagérés. Bien entendu, je chiffre ici une entreprise et non pas un hyppie des années 68 qui se contentait de son joint du soir, de sa vieille R4 et de son extracteur réalisé lui-même avec une vieille essoreuse de lave-linge.. chacun verra midi à sa porte.. ici, je parle du montage d'une entreprise qui vous permettra de vivre de votre exploitation, vous l'aurez bien compris, du moins, je l'espère pour vous.
Cette parenthèse étant faite, poursuivons et imaginons toujours que vous disposiez d'un tel capital ou que votre banquier vous accorde sa bénédiction..
Il va vous manquer l'indispensable: La connaissance et l'expérience ! Ce n'est pas parce que vous avez les moyens d'investir que vous allez réussir en apiculture. Même si vous avez déjà
une ruche ou deux ou trente depuis quelques années, cela n'a plus rien à voir avec les impératifs de l'apiculture professionnelle.
Par conséquent, il est impératif de vous faire assister au moins pendant la saison, ce qui va vous coûter salaire + charges sociales. Nous sommes donc sur un investissement global de 200 à 250
000 euros et vous n'avez pas encore gagné le moindre centime.
Je poursuis donc dans le cas où vous seriez un mécène fortuné et que cet investissement ne soit pas pour vous un obstacle, ce qui arrive, si si, j'en ai la preuve...
à N+1, si vous avez été conseillé correctement, vous devriez engranger une récolte de 12 tonnes de miel (il faudra compter les frais d'exploitation pour y parvenir), à 6 euros du Kg si votre
miel est d'excellente qualité, vous réalisez un CA de 72.000 euros, à peine plus de 80.000 avec un peu de chance. S'il s'agit d'un miel issu de cultures, le prix moyen au kilo vrac se situera entre 4.00 et 6 euros
donc votre CA se limitera à 50 000. Pourquoi si peu ? Je parle ici d'une revente par un réseau de grossistes, car bien évidemment, si vous décidez de le vendre en direct, vous serez bien au-delà, disons sur
la base de 12 à 15€ du kilo, mais avec l'obligation de faire au moins 2 ou 3 marchés par semaine, vendre en direct à la maison avec toutes les contraintes que cela impose. Or si vendre une à 5 tonnes de miel
par an de la sorte est assez "réalisable", il faudra écouler le surplus qui, à mon avis, sans passer par le réseau des grossistes me paraît totalement irréalisable, "faut pas rêver".
La première année, vos abeilles auront à construire les cadres, par conséquent, votre récolte de miel sera amputée à cause d'un manque de temps (la saison apicole en France
étant relativement courte) mais aussi parce qu'elles ont besoin de miel ou de sucre pour produire la cire des cadres. Ce n'est donc qu'à N+4 que votre production passerait dans le meilleur des cas à une
quinzaine de tonnes. Mais là, vous allez avoir un autre problème: celui du remplacement des reines entre N+3 et N+4 (nous y reviendrons).
Sans catastrophe liées aux aléas des maladies ou de la météo ou bien encore des pesticides, il vous faudra au minimum 5 ans (6 ans me semble plus raisonnable) pour parvenir à l'équilibre financier.
Par conséquent, avec 400 ruches, vous ne pouvez pas vous en sortir; il faudra très vite passer à 600 ou 700 unités.. [pour établir une petite comparaison, vous êtes-vous demandé pourquoi les
agriculteurs vous semblent stupides au point d'avoir toujours besoin d'engins plus gros que leur ventre et qu'ensuite, endettés jusqu'au cou, ils doivent vivre perfusés de subventions européennes ?]
Si vous ne disposez pas du capital de base, ne rêvez pas! Aucune banque ne sera assez folle pour prendre un tel risque de financement à moins de présenter de solides garanties.
La plupart des apiculteurs professionnels qui parviennent à s'en sortir, le peuvent car ils sont montés à la force du poignet sur de nombreuses années. Oh c'est sûr.. ils ne vous parleront jamais de
leurs longues années de galères, mais plutôt de l'année exceptionnelle qui leur a fait produire tant de tonnes de miel... Ou bien il y a ceux qui s'en sortent ou s'en sont sortis parce qu'ils ont
repris et continué l'exploitation des parents.. Mais vous:est-ce votre cas ?
Ne soyez pas leurrés par les discours d'anonymes des forums internet. C'est facile sous couvert d'anonymat d'induire de nombreuses personnes crédules en erreur puisque d'après eux "yaka et faut-qu'on".
Pour ma part, je m'en tiens ici à un souci d'investissements avec une rentabilisation à la clé, et non pas des chiffres sous-évalués qui vous laissent à penser que c'est possible avec les poches vides et
qui vous enverront dans le mur. Quand on entre dans le monde de l'entreprise, on ne gère plus ses ruches comme un simple particulier qui en possède une dizaine ou une vingtaine. Encore une fois, il ne faut
pas confondre chiffre d'affaires et bénéfices ou salaire ou encore de considérer les quelques kilos de miel passés à la trappe et payés en cash !
B/. Si vous ne disposez pas d'un capital suffisant:
Alors je vous conseille de programmer votre investissement sur 5 ou 6 ans en amateur d'abord puis en semi-pro et enfin en pro, ce que nous allons étudier un peu plus loin. Il ne faut pas se leurrer. Investir en apiculture, c'est investir sur le long terme, or de nos jours, c'est tout l'inverse qui se profile car on cherche la super rentabilité immédiate.
Un petit résumé:
Devenir Apiculteur Professionnel peut à l'inverse être issue d'un calcul basic des personnes qui possèdent déjà une petite dizaine ou vingtaine de ruches et qui, ayant réussi à
produire un peu de miel, multiplient dans leur tête le nombre de ruches. Elles obtiennent donc un résultat de kilos produits et en déduisent in fine un certain chiffre d'affaires.. qui logiquement devrait leur
permettre de s'en sortir. Quoi de plus simple et évident me direz-vous ?
Malheureusement, il n'en est jamais comme cela sinon cela se saurait.. (souvenez-vous de la fable de La Fontaine "Perrette et le pot au lait"). Il faut bien hélas convenir que si vendre une
quantité de 500 kg de miel en amateur est chose très facile, vendre plusieurs tonnes est un autre enjeu car cela oblige l'apiculteur à entrer dans un certain type de circuit de distribution pour vendre sa
production auprès de grossistes et autres acheteurs de grosses quantités de miel (GMS). Le prix de vente au kg n'a donc plus rien à voir avec celui que l'on paye sur un marché à l'apiculteur local et se
retrouve au minimum divisé par deux, trois et parfois plus. Or, pour assurer du volume, il faut un minimum d'investissements, et très certainement prévoir l'embauche d'un salarié au minimum saisonnier: ce qui
augmente et plombe considérablement le coût de l'exploitation comme je l'ai déjà fait remarqué un peu plus haut. Il va falloir envisager de faire de la transhumance et trouver des zones protégées de
l'agriculture tueuse d'abeilles. Or ce n'est pas avec votre bonne vieille R4 ou Express que vous pourrez envisager sérieusement de vous y mettre. Qui dit transhumance ou déplacements temporaires de ruchers
pour s'installer sur des cultures productrices, doit penser aux matériels et véhicules adéquats (donc des investissements coûteux et rentables uniquement sur le long terme). On peut toujours se rabattre sur
de l'occasion certes, mais il faut pouvoir compter dessus. D'autre part, les réinvestissements pour le remplacement ou les lourdes réparations vont également plomber la rentabilité sans penser aux conséquences d'une immobilisation en pleine saison (et oui hélas, pour vivre de l'apiculture, il est impératif de parler de rentabilité encore une fois).
Enfin, il faut tenir compte du fait que certaines années sont bonnes et d'autres moins bonnes quand il ne s'agit pas de conditions plutôt catastrophiques liées à la météo
ou aux pertes liées aux pesticides sur les cultures. N'oubliez jamais en effet qu'une année peut-être dite de vaches grasses mais vous pouvez aussi avoir plusieurs années de vaches maigres.. (Il faut avoir
un cœur solidement accroché à la passion). L'apiculture ne produit plus autant que ce qu'elle a produit voici une trentaine d'années. Il faut donc, non pas seulement une super dose de motivation, mais
il faut encore une fois de solides investissements sur le long terme. Et si l'on passe par le crédit.. il faudra rembourser.
Il est possible de penser qu'on n'a pas besoin d'autant de ruches pour s'en sortir ou bien que l'on se contentera de ruches d'occasion. C'est vrai dans l'ensemble mais en-dessous de 400 unités, il faut
avoir une "niche". Par exemple, produire un miel de très haute qualité qui n'entrera pas en concurrence avec un miel de grandes surfaces, produire de la gelée royale (ce qui impliquera
obligatoirement plusieurs années avant d'y parvenir), produire des produits de la ruche: propolis, cire, pollen, essaims etc.. ce sont bien des petits plus qui vous aideront à boucler vos fins de mois à
condition d'avoir des débouchés.
Si la première grande question concerne les investissements, la seconde grande question va concerner votre circuit de distribution. Si vous envisagez la vente directe, vous aurez certes une meilleure
marge mais vous allez passer votre temps à cela et quand vous serez présent sur les marchés, foires et salons, vous ne serez pas dans vos ruchers pour vous occuper de vos abeilles. Quand vous vendrez
votre miel à 17 euros le kilo et que l'apiculteur local amateur vendra le sien à 12 voire 13 euros ou carrément moins car il n'est pas plombé par les charges sociales et autres, votre miel risque fort de
vous rester sur les bras et vous serez contraint d'accepter la loi des grossistes et importateurs. Pour mon avis, ce n'est pas gagné d'avance sans une solide réflexion !
En tout dernier point, je souhaite vous parler "trésorerie". L'apiculture n'est pas un métier qui produit un salaire mensuel. On travaille plutôt par Campagnes saisonnières où le miel se
vend généralement d' Aout à Février. Ensuite, vous entrez dans votre saison "travail" et il faut tenir bon jusqu'à la mise en vente de la future récolte autrement dit, vous ne rentrez pas d'argent
pendant 6 mois de l'année. Savoir être économe et bon gestionnaire est aussi une qualité requise de l'apiculteur professionnel.
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